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Nouvelles de ClubLink

Sac à malices

24 APR 2018

Un duo dynamique

Si vous trouvez la compétition féroce aux tournois de membres de votre club de golf, dites-vous chanceux de ne pas être membre du Club de golf d’Austin, au Texas, club d’attache de Sergio Garcia et Ben Crenshaw! La semaine dernière, le duo a écrasé tous les concurrents lorsque les deux professionnels ont fait équipe lors du tournoi annuel des membres du club. Il faut dire qu’aucun des deux n’avait le choix. Garcia, qui a remporté le tournoi l’an passé, jouait avec un handicap de plus 5, tandis que Crenshaw, qui a participé à la conception du parcours il y a deux décennies, était inscrit comme maître-golfeur. Et leur handicap aurait pu s’avérer considérablement plus bas, étant donné qu’à eux deux, ils ont remporté un total de trois vestons verts en carrière. On ne peut qu’imaginer combien ça devait être intimidant pour le duo malchanceux obligé de les affronter toute la journée sur le terrain. Espérons qu’au moins, ces deux gars ont pu rentrer chez eux avec de bonnes histoires à raconter au sujet de leur écrasante défaite aux mains de deux champions majeurs.

 

 

Un caractère bouillant

Tout n’était pas aussi rose pour Sergio Garcia la semaine dernière au Texas. L’Espagnol n’a pas réussi à conserver l’élan que lui avait donné sa victoire au Club de golf d’Austin quand il a entamé l’Omnium Valero du Texas avec un score de 74 en ronde d’ouverture. Et les choses n’ont fait qu’empirer vendredi quand Garcia s’est pris d’une colère de son cru après un premier bogey au 4e trou, promptement suivi d’un autre bogey au 5e. Visant le vert atteignable au coup de départ sur cette normale 4, il l’a raté de peu et a réagi en lançant son bois de départ dans le taillis. Ça lui a pris presque une minute pour le retrouver et il était tellement désarçonné quand il a exécuté son deuxième coup qu’il a projeté la balle au-delà du vert. Garcia a réussi à se rattraper sur le neuf de retour, réussissant trois oiselets sur ses cinq derniers trous pour réaliser la normale cumulative de la journée, mais a finalement raté d’un coup la qualification pour la ronde du samedi.

 

 

Amène-moi au golf

Le voltigeur des Mets de New York Yoenis Cespedes a déclaré aux journalistes la semaine dernière qu’il attribuait son début de saison difficile sur le marbre à son retrait du golf depuis un an. Cespedes n’a en effet pas mis le pied sur un terrain de golf depuis juillet dernier, après qu’on lui ait dit que ses parties de golf presque quotidiennes commençaient à affecter ses niveaux d’hydratation et son conditionnement. Ce que les médecins n’avaient cependant pas reconnu, à ce moment-là, c’est à quel point le Cubain s’était servi du golf depuis le début de sa carrière au baseball pour retrouver son aplomb et corriger son élan au bâton. «Je suis encore perdu sur le marbre et j’écarte trop mes épaules», a dit Cespedes qui n’a frappé qu’un maigre .208 cette saison. «Quand je jouais au golf, je devais garder mes mains à l’intérieur et ça m’aidait beaucoup.» Même si ça pourrait justifier quelques excursions golfiques, on ne peut s’empêcher de penser que le vainqueur du prix Silver Slugger 2016 subira les foudres de quelques admirateurs des Mets s’il décide de retourner jouer au golfe avant ses matchs de baseball. Ça ne fait après tout que quatre ans que Cespedes, au grand dam de tous, a dû déclarer forfait à la deuxième manche de la quatrième partie des Championnats de la Ligne nationale de baseball à cause de crampes à l’épaule gauche découlant de sa partie de golf du matin. Mais si Cespedes croit que c’est le golf qui va le sortir de sa torpeur sur le marbre, le fan club des Mets devrait peut-être envoyer au joueur de 32 ans quelques pochettes de balles Pro-V1 pour accélérer le processus!

 

Vidéo de la semaine

Il y a des boulots dangereux, on le sait, mais peu le sont autant que le lot quotidien des ramasseurs de balles de ce club des Philippines. Comme vous le verrez dans la vidéo, ces gars-là doivent récolter les balles à moins de 30 verges de la zone de départ, seulement protégés par un panneau d’aluminium dans le dos et une sorte de grillage pour se couvrir le cou et le visage. Si quelqu’un mérite une hausse de salaire, c’est eux.

 

 

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L’élan de la semaine

D’un côté, ça doit être l’outil d’apprentissage de l’élan le plus perfectionné qui soit. Mais d’un autre côté, c’est la dernière chose à laquelle on voudrait se voir attaché quand surviendra la révolte des robots!

 

 

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