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Nouvelles de ClubLink

Sac à malices – Le fer droit de Phil l’abandonne

23 JAN 2019

Cette chronique regroupe des anecdotes étonnantes de l’univers fantasque du golf.

La débandade de Phil

On peut attribuer toutes sortes d’étiquettes à Phil Mickelson – magicien du jeu court, parieur, personnalité de type A, champion de cinq majeurs, etc. – mais «golfeur prévisible» ne devrait pas y figurer. Pour le meilleur et pour le pire, Mickelson est l’une des énigmes les plus impénétrables du golf et la semaine dernière, le joueur de 48 ans en a encore une fois fait la démonstration. À sa première apparition sur le PGA TOUR cette année, le gaucher a presque dominé le parcours du début à la fin et semblait assuré de la victoire à la Classique du Désert, anciennement le Défi CareerBuilder, le Défi Humana, la Classique du Désert Bob Hope et la Classique Bob Hope Chrysler depuis sa création en tant que Classique de golf de Palm Springs en 1960. Avant de prendre le départ mardi,  Mickelson a prévenu les spectateurs qu’il était un peu rouillé. Environ cinq heures plus tard, Mickelson est descendu du 18e vert avec une avance de trois coups sur le reste du tableau, après avoir inscrit son meilleur score en carrière, soit 60, 12 coups sous la normale.

Il a soigneusement conservé son avance aux rondes de vendredi et samedi, et semblait bien parti pour remporter sa 44e victoire en carrière sur le Circuit de la PGA. Mais dimanche, le fer droit de Mickelson lui a fait défaut, avec un score de -3,251 aux coups gagnés sur les verts et une moyenne de 1,824 coups roulés par trou, ce qui est d’autant plus malheureux qu’il avait atteint 17 des 18 verts en coups réglementaires cet après-midi-là.

Son avance de deux coups a disparu presque instantanément pour se transformer en déficit de trois coups, avant qu’il ne se reprenne pour récupérer quelques coups. Malheureusement, au roulé pour l’oiselet à 38 pieds du trou de clôture, la balle de Mickelson ne fait qu’effleurer le bord de la coupe, tandis que le futur vainqueur du tournoi, le très doué Adam Long, effectuait une lecture parfaite à 18 pieds pour s’assurer l’oiselet et la première victoire de sa carrière.

Les rois du contenu

Le Circuit européen ne jouit pas de la même popularité que son homologue nord-américain, mais ce qui lui manque d’auditoire est largement compensé par le contenu désopilant et viral qu’il offre aux médias. Ces dernières années, on a vu des douzaines de vidéos étonnantes se répandre à partir du compte Twitter officiel du circuit, dont le marathon de 12 heures d’Edoardo Molinari en quête du trou d’un coup sur une normale 3 de 145 verges. La semaine dernière, le Circuit d’Europe a partagé un secret avec ses abonnés: tous ses contenus sont conçus par un panel de joueurs professionnels composé deTommy Fleetwood, Lee Westwood, Thomas Bjorn, Henrik Stenson et Eddie Pepperell. Vous allez adorer les concepts qu’ils nous réservent cette saison. Il y aura des chats aux couleurs du Circuit européen jouant du piano, un épisode intitulé Monty’s Pythons où Colin Montgomery partagera l’écran avec des tas de serpents, la téléréalité Glove Island mettant aux prises cinq joueurs du circuit abandonnés sur une île déserte avec seulement quatre gants de golf à s’échanger, et ainsi de suite.    

Évasion de la semaine

À ceux qui pensent avoir vu des golfeurs professionnels s’échapper de tous les genres d’obstacles imaginables, nous présentons l’évasion de Shane Lowry d’un tas d’ordures au Championnat HSBC d’Abu Dhabi la semaine dernière. 

Raté de la semaine

Le 16e trou du Parcours Stade au club PGA West est baptisé la faille de San Andreas pour des raisons évidentes. La fosse caverneuse à gauche du vert est traîtreusement profonde et ce n’est pas le lieu de prédilection des professionnels en quête de titre.

Coup de la semaine

Parce que nous tous, golfeurs du dimanche, avons plus de chances de faire des scores au-dessus de 100 que de jouer la normale, nous estimons que chaque ricochet chanceux est bien mérité. Mais le mauvais joueur le plus délirant lui-même ne pourrait expliquer la séquence de coups chanceux dont a bénéficié Jerry Kelly au 7e trou de la finale de samedi au Championnat Mitsubishi Electric. Son deuxième coup s’est décalé loin vers la droite sur cette normale 5 et tout indiquait que le golfeur de 52 ans allait inscrire un score astronomique et s’effacer du tableau. Mais les dieux du golf avaient d’autres projets. La balle de Kelly a fait plusieurs rebonds impossibles sur la lave, le chemin de voiturettes et un spectateur avant de revenir au jeu pour s’arrêter sur le vert! Et Kelly a-t-il réussi son coup roulé de 25 pieds pour inscrire un aigle? Bien sûr!